Au Moyen Âge, le nom de ces petits objets flamboyants changea pour devenir “carboncle”, “charboncle” ou encore “escarboucles”. Elles deviennent des biens très précieux et on leur prête de nombreuses vertus, notamment celles d’apaiser la colère, de protéger les rêves et d’être bénéfique pour la terre. La pierre rubis hante aussi les légendes : on lui reproche d’être l’apanage des dragons et des chimères.
Histoire de la pierre rubis
Durant l’Antiquité, les Romains avaient une appellation spécifique pour toutes les pierres écarlate brillant : Carbuncolorum, qui signifiait “petit charbon ardent” ou “petit charbon allumé”. Parmi ces pierres, on trouvait également le grenat ou le spinelle. À l’époque, il était difficile de distinguer les différentes variétés, mais les pierres particulièrement brillantes pouvaient valoir une fortune www.minerals-kingdom.com.
Au Moyen Âge, le nom de ces petits objets flamboyants changea pour devenir “carboncle”, “charboncle” ou encore “escarboucles”. Elles deviennent des biens très précieux et on leur prête de nombreuses vertus, notamment celles d’apaiser la colère, de protéger les rêves et d’être bénéfique pour la terre. La pierre rubis hante aussi les légendes : on lui reproche d’être l’apanage des dragons et des chimères.
Au fil de l’Histoire, la pierre rubis est vite devenue la pierre des rois. Dès le XIIIe siècle, on peut trouver une référence à une bague de Saint-Louis qui possédait “un gros ruby à la façon d’une demi-fève”. Au XIVe, on fait aussi mention du sublime rubis oriental gravé de Charles V, qu’il utilise pour cacheter ses propres lettres. Une centaine d’années plus tard, le duc de Berry détiendra un rubis serti sur un anneau d’or, bijou que l’on appellera le Cœur de France.
Histoire, légendes et croyances sur le rubis
De par la confusion du rubis avec beaucoup d’autres pierres rouges, il est difficile d’en retracer l’histoire.
En Inde, le rubis est particulièrement apprécié et reconnu. On le nomme du nom sanskrit « ratnaraj » ou « roi des pierres précieuses ». On le trouve aussi sous le nom de « Ratnanayaka » ou « chef des pierres précieuses ». On considérait que sa couleur montrait qu’il renfermait un feu interne qui ne pouvait être éteint.
En Birmanie, les guerriers portaient des rubis sensés les rendre invincible au combat. Mais pour être efficace, il fallait que ce rubis soit inséré sous la peau. Ceci est fréquent dans de nombreuses cultures de par la couleur associée au sang du rubis, symbole de courage.
Les hindous voyaient eux aussi le rubis comme une pierre de protection. Si il était offert au dieu Krishna, il assurait une position social élevé lors de leur prochaine vie, tel que empereur.
Le Mani Mala décrit l’arbre sacré nommé Kalpa. Il s’agit d’une offrande faite aux dieux hindous, qui se compose de pierres précieuses : saphirs, diamants, topazes, émeraudes…. Et des rubis comme fruits.
Les hindous considéraient que le rubis dégageait une telle chaleur qu’il pouvait faire bouillir le liquide dans lequel il était plongé.
Echangeant des rubis sur la route de la soie dès 200 avant J.C, les guerriers chinois ornaient leur épée avec des rubis pour se protéger. Ils étaient aussi déposés dans les fondations de bâtiments pour assurer la prospérité à la famille.
On raconte que l’empereur Kublai Khan aurait offert une ville entière en échange d’un rubis.
Le rubis fut introduit en Europe par les grecs et les étrusques vers 500 avant J.C.
Les grecs croyaient qu’un rubis sculpté pour réaliser un sceau était capable de faire fondre à lui seul la cire.
Les romains incluaient le rubis sous le même terme que d’autres pierres rouges et brillantes : « Carbunculorum » ou « petit charbon ardent » ou « petit charbon allumé ». On retrouve cependant peu de sceaux gravés en rubis car trop dur et cher. On lui préférait largement le spinelle.
A l’époque médiévale en Europe, le rubis évoque le sang et le feu. Il est alors associé au courage et à l’ardeur. Il apparait comme insigne royale sur les couronnes ou les heaumes. Il était censé protéger le chevalier des blessures et des maladies.
On le trouve, comme d’autres pierres rouges, sous les termes de carboncle, charboncle ou escarboucle.
Au moyen-âge, et encore aujourd’hui, on pense que si le rubis change de couleur, il annonce un grand malheur.
Les dragons et les chimères étaient censés porter un rubis sur leur front pour s’éclairer et trouver leur route la nuit.
Pour les chrétiens, le rubis symbolise le sang du christ. Il ornait notamment la bague des cardinaux jusqu’au concile œcuménique du Vatican II.
Ce serait la plus précieuse des douze pierres crée par dieu et était placé sur le plastron d’Aaron, au niveau du cou.
Le rubis est la pierre qui symbolise les 35 ans de mariage. C’est aussi la pierre de naissance du mois de Juillet.
Le rubis tient une place particulière dans la religion islamique. Il est notamment lié à la création de l’homme dans le coran, où dieu aurait envoyé une maison de rubis à Adam.
Les souverains d’orient portaient de nombreux rubis qui symbolisaient leur pouvoir. Marco Polo décrivait notamment le rubis du roi de Ceylan, Sendemain ou du roi de Siam.
Une autre source mentionne le calife de Bagdad, Mostanser Billan, qui, au XIIIème siècle, aurait versé un tribut énorme aux turcs victorieux. Ce trésor comprenait un paon en or décoré de pierres précieuses dont des rubis pour les yeux, un coq au regard de rubis, un œuf de rubis….
Origine et composition de la pierre rubis
Son label vient du latin “Ruber”, qui est la racine étymologique de “Rouge”. Avant le développement de la gemmologie scientifique au 18e, de nombreuses gemmes rougeâtres étaient mal désignées. Également connus sous le nom d’ “Anthrax” (“Charbon ardent”) chez les Grecs anciens, ces cabochons étaient d’un bel écarlate intense et profond, rappelant le charbon ardent, lorsqu’elles étaient observées face à une intense source lumineuse.
C’est une variété de corindon du groupe des oxydes, et est composé d’oxyde d’aluminium et d’oxygène. Il présente un aspect un peu transparent, voire translucide, et une forme pyramidale. Il est insoluble quand il est trempé dans l’acide, est également le minéral le plus dur après le diamant. Un gros parangon est d’une extrême rareté. On le trouve plutôt en petits cristaux, car le chrome entrave sa croissance. En règle générale, on a tendance à considérer qu’un beau rubis est bien plus rare qu’un diamant.
Le coloris
En général, les corindons colorés sont des saphirs. On peut en trouver du bleu, jaune, violet, vert ou rose. Celui qui est incarnadin est désigné sous le nom spécifique de rubis. Sa structure n’est pas exactement la même : l’aluminium est remplacé par d’infimes traces de chrome (en moyenne 1/1000) qui définissent l’intensité de la coloration. On peut parfois trouver des traces de fer dans le minéral.
Ce sont souvent les nuances de teintes qui déterminent l’estimation des gemmes. Autrefois, les pierres précieuses les plus claires étaient écartées, car considérées comme “pas assez mûres”. La carnation la plus recherchée est un incarnat profond teinté d’une pointe de bleu. On appelle cette couleur le “sang de pigeon”. Les inclusions sont peu appréciées, mais il est possible de les atténuer ou les supprimer avec certains traitements.
Vertus et bienfaits du rubis
Dès l’Antiquité, le rubis était lié à la santé du cœur, on le croyait même capable de protéger de la foudre !
Aujourd’hui, en lithothérapie, on l’utiliserait pour aider à soigner les problèmes cardiaques et circulatoires. Son action serait si puissante qu’il devrait être évité par les personnes hypertendues… Cela dit, il aurait aussi la capacité de réguler les cycles féminins, et de lutter contre la fièvre et les infections, voire contre les poisons.
En dehors de ses vertus curatives contre les dysfonctionnements physiques, le rubis pourvoirait de nombreux bienfaits psychologiques et spirituels. Il permettrait d’éviter les cauchemars et l’angoisse. Il porterait bonheur et conviendrait aux personnes énergiques et ambitieuses. Il s’assombrirait ou se ternirait en cas de danger… et il éviterait même les infidélités dans le couple !
Dans la sagesse orientale, le rubis est lié au 4e chakra, celui du coeur. Il pourrait favoriser le développement de la vision à distance, faciliterait la méditation et l’illumination spirituelle. Dans toutes les traditions on retrouve un point commun, le bonheur sous toutes ses formes…
Vertus et propriétés de la pierre rubis en lithothérapie
On trouve une mention de la lithothérapie dès le 16e grâce à Jean de Renou, médecin de Henri II, III et IV, et grand adepte de cette branche. Il indique dans l’un de ses ouvrages médicaux que “le rubis est grandement cordial (tonique) et qui plus est, résiste puissamment à toutes pourritures et venins”. Aujourd’hui, on attribue toujours aux élixirs des vertus revivifiantes et désinfectantes. Pierre de vie, il donne courage et loyauté. Il symbolise le bonheur et le feu ardent. On l’associe, en priorité, au 4e chakra, le chakra du cœur.
Les vertus et propriétés de la pierre rubis sur le plan psychologique
- Redonne joie de vivre et enthousiasme
- Développe la confiance en soi et la persévérance
- Favorise la prospérité
- Régule l’hyperactivité
- Stimule la créativité
- Accroît toutes les passions
- Préserve de la jalousie et favorise la sagesse
- Renforce la volonté, le courage
- Éloigne les cauchemars et favorise les rêves positifs
Les vertus et propriétés de la pierre rubis sur le plan physique
- Protège le cœur et le système circulatoire
- Stimule le fonctionnement des reins et des glandes surrénales
- Préserve des intoxications et des contagions
- Aide à faire baisser le taux de cholestérol
- Redonne tonus et vitalité
- Favorise la longévité
- Améliore l’acuité visuelle
- Soulage les tensions et les crampes, les règles douloureuses
- Traite les fièvres
- Favorise l’activité sexuelle
- Protège du mal de mer
Le rubis étant un saphir, rouge, vous pouvez aussi consulter les vertus du saphir :
- Les vertus du saphir.
- Le rubis devrait être évité par les personnes anxieuses ou hypertendues.
- Il serait régulateur du système sanguin et en particulier du cœur.
- Le rubis aiderait à combattre la fatigue.
- Il aurait le pouvoir de réguler les cycles menstruels.
- Le rubis soulagerait de la fièvre, des infections, voir des poissons.
- Il soulagerait les bronches
- Le rubis serait efficace contre les troubles intestinaux et la diarrhée.
- Il soulagerait de l’arthrite
- Le rubis stimulerait les reins et les glandes surrénales.
- Il ferait baisser le taux de cholestérol.
- Le rubis favoriserait la cicatrisation des plaies.
- De par sa couleur rouge intense, son feu intérieur, le rubis est un symbole d’amour. Il est donc considéré comme un aphrodisiaque. Porté pendant les rapports sexuels, il augmenterait la passion, les performances et les chances de conception d’un enfant.
Symbolique de la pierre rubis
- Loyauté
- Hardiesse
- Vaillance
Traditions de la pierre
- Moyen Âge : Le rubis était administré en poudre dans des boissons chaudes pour réguler les troubles cardiaques, purifier le sang et stopper les hémorragies
- Noces de rubis : 35 ans de mariage